mardi 4 avril 2017

BOURDIEU DE BOURDIEU !

    


10-2
Ce n’était pas au temps où Bruxelles bruxellait, mais quand même c’était avant le numérique.


samedi 25 mars 2017

DES MASQUES ET MOI

    



(Article en liaison avec mes photos de la page précédente)

Pourquoi cette série de photos ? Les images présentées sont des scans de photos argentiques que je viens de développer, certains négatifs datant de 2014 et d'autres de 2016. J'ai aussi fait des photos numériques lors de ces manifestations locales  sur le thème « carnaval de Venise ». 
J’y ai vu des déguisements de qualité et des participants masqués qui ont habité leur personnage avec une hauteur pleine de dignité malgré les intempéries (pluie parfois) et la chaleur  (à d'autres moments), le poids imposant ainsi que le volume de certains costumes demande un certain talent pour pouvoir les mouvoir.
J'y ai vue aussi beaucoup de groupes de photographes qui ressemblaient à une meute de chiens de chasse, certains plus agressifs que d'autres, cherchant les places de devant et les regards froids et absents des masques, oubliant l'humanité qui s’y cache.
Drôle d'ambiance. Mais cela a l'art de faire tomber les masques de certains photographes avides d'images et s'imposant comme des génies d'autorité mal placée de la photographie. 
Car oui, il y a une catégorie de photographes qui se croient tout permis dans la mesure où leur appareil est plus gros, plus lourd et plus long que celui du voisin...
J'ai pour habitude de photographier de l'endroit où le hasard m'a posée, sans déranger les gens autour. J'estime qu'un photographe doit se fondre dans le paysage et bouger le moins possible la scène, être le plus absent possible pour capter un maximum d'ambiance sans que celle-ci ne soit pervertie par sa présence.
Pour en revenir aux images proposées, certaines sont intéressantes, d'autres à refaire car elles ne mettent pas suffisamment en valeur les personnages et leurs talents. Mais pour le moment, je travaille le tirage argentique en espérant progresser.
Je pense que je suis sur la bonne voie, je viens de régler quelques points techniques très défaillants. J'arrive d'avantage à obtenir des nuances dans les blancs, dans les noirs et dans les gris. Cela commence à me plaire, je travaille sur du vieux papier (là c'est une série de 13x18 Agfa RC multigrade). Mes réserves commencent à fondre, le papier neuf est beaucoup trop cher pour mes expériences longues et coûteuses. Je ne dois pas être très douée car je trouve que j'avance vraiment très lentement, certaines de mes erreurs techniques sont tellement absurdes, mais bon, on apprend de ses erreurs. Le plus simple serait de travailler en groupe et de se soumettre à la réflexion de l'ensemble pour avancer.
J'ai fait d'autres tirages que j'avais testés et qui ne donnaient pas grand-chose. Je viens de les refaire et là je les aime bien. Jean-Marc va les mettre sur le blog dès qu'il aura un moment. Bonne visite...


(J'ai un moment, et je les mets ici bien volontiers bien sûr.     JMF)




(original argentique)

(original argentique)

(original argentique)

(original argentique)

(original argentique)


(original argentique)

(original argentique)

(original argentique)

(original argentique)

(original argentique)


(original argentique)

(original argentique)

(original argentique)

(original argentique)

(original argentique)

(original argentique)

(original argentique)









mardi 14 février 2017

CONTREPOINT IMPROBABLE

         


Voici toute l'histoire. 

Dans le tiroir d’un petit meuble, qu’Albertine venait d’acheter dans un quelconque dépôt-vente, j’ai trouvé un petit cahier d’écolier avec une couverture d’un bleu outremer affadi par le temps. Sur la première page, dans un cartouche imprimé sur un fond gris, d’une belle écriture violette et appliquée, il était écrit :

« Poésies de Jean Mélais, Instituteur à………….. ».