Le texte (pour les éventuelles aides à la traduction, les simples automaticités sont vite très surréalistes dans le meilleur des cas):
LE CHAT AU CHATEAU
Vous me regardez d’un drôle d’air et pourtant je ne suis qu’un matou tout doux.
C’est juste l’artifice de la photographe qui me donne un air si diabolique.
Si vous regardez mes yeux en détail, ils font diaboliques aussi.
Vous vous trompez encore, c’est une erreur du même type.
Je vous l’ai déjà dit : je suis un matou tout doux.
Je ne suis même pas le chat du château.
Mais le chien du château, c’est lui.
Il est tout petit là-bas.
Derrière les barreaux.
Il fait le fier, mais il est captif.
Je sais bien qu’en secret il m’envie.
Mais il ne l’avouera jamais, jamais de la vie.
Pauvre chien, il crève de solitude et souffre en silence.
Tandis que moi, je suis libre, libre comme tout, libre comme un matou.
Ou comme un loup.
Je suis un matou tout doux.
Mais un peu pervers.
Et j’en suis fier.
Parfois.
5-2012
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