mardi 17 octobre 2017

J'AI VOULU VOIR VIERZON

    


... ET J'AI VU FRANCE BREL.




La chanson VESOUL, est une carte de visite, une invitation à aller voir Vierzon.
Je n’étais pas accompagnée, mais curieuse de la voir, cette ville, façon de pouvoir me dire enfin  «  et j’ai vu Vierzon » hommage à ce grand chanteur-auteur -interprète, Brel, Jacques Brel.
Un des chanteurs que j’affectionne, que j’ai appris à connaître avec le temps, de plus en plus. Quel personnage ! Après chaque chanson que j’écoute, cela me fait du bien, ses textes et sa musique m’emportent dans une valse qui ne s’arrête qu’à la dernière note, et ensuite je m’incline bien bas pour saluer l’artiste car, à ce niveau, l’intelligence du coeur est rare. Je ne dis pas qu’aujourd’hui tout est à jeter, mais il faut faire pas mal de tri et la compagnie de beaucoup me pèse souvent. 
Brel, quelqu’un qui n’a jamais triché, et dans l’art on ne triche pas.
Vierzon est une ville qui s’est sentie stigmatisée par cette chanson. Y aurait-il à Vierzon un passé si lourd que l’on se sente coupable dès que l’on est montré du doigt?
En tout cas je pense que c’est une ville qui a beaucoup souffert de sa position géographique, un lieu de passage obligé qui a amené des constructions de routes, de réseaux ferroviaires, de canaux. C’est une ville qui a été économiquement prospère fut un temps, et qui aujourd’hui avec la crise essaye de continuer à profiter de son infrastructure. Mais beaucoup d’usines ont fermé, le centre-ville se désertifie. Il manque un petit quelque chose qui fasse rêver. Moi, Brel m’a fait rêver de Vierzon.
Et ma foi, quand je suis arrivée à Vierzon, c’est peut-être Brel que je voulais y trouver. Finalement, c’est France, sa fille, que j’ai croisée ce week-end, un rendez-vous improvisé par la presse pour creuser cette relation paradoxale entre Brel et Vierzon.
Le hasard des sonorités, voilà sa réponse. Vierzon n’avait pas de compte à rendre à  Brel en particulier. Vierzon, qui est ni plus ni moins une ville comme tant d’autres. Mais, au final, la chanson l’a fait voyager dans le monde entier.
J’ai beaucoup apprécié cette rencontre. France Brel, elle aussi, ne triche pas. Elle a consacré sa vie à ce père, ce grand artiste, elle nous en a parlé très simplement et avec justesse.
Un concert à la cathédrale de Bourges avec des chansons de Brel : c’était l’objet de son déplacement dans le Cher.
C’était grandiose, émouvant, et amusant de retrouver dans ce lieu ce Grand Jacques qui avait un esprit d’une très grande liberté alliée à une très grande générosité. Les différents morceaux étaient entrecoupés de propos de France sur Jacques, c’était magique. France a dit à un moment que Brel cherchait souvent la lumière dans ses chansons. Je ne m’en étais pas consciemment avisé, mais oui, bien sûr… 
Donc, en hommage aux Brel - France et Jacques - et à Vierzon, voici ma modeste contribution pour qui a envie de voir Vierzon. 



(Tout d'abord les photos reportage. Suivront les photos de Vierzon que j'ai faites il y a quelque temps de cela.)





VIERZON (SAMEDI 14 OCTOBRE)


Le premier pas à Vierzon. 





La suite des présentations. Et n'oublions pas Francis, son mari. 

Toujours la bonne humeur, malgré les contraintes du planning. 


On avait effectivement beaucoup de questions à lui poser...


Et si Brel, ici, était venu chanter un jour?...

Au square Lucien Beaufrère: l'art déco, voilà un décor familier pour une Bruxelloise.
(Ce square classé Monument Historique réalisé par l'architecte Eugène Henry Karcher se compose d'un ensemble d'éléments représentatifs de l'art déco des années 1925-1935 organisé autour d'un monument aux morts pacifiste.)


Après déblayage des gravats en arrière plan, et la démolition des bâtiments restants sur la droite, on construira une grande et belle place.
Une place qui portera le nom de JACQUES BREL.




BOURGES (DIMANCHE 15 OCTOBRE)